"Comptoise".
Le coeur balancé
Comme le poids d'une vielle horloge comtoise
Le coeur d'artichaut
La dernière feuille arrachée à «plus du tout»
Ca s'écrit dans la tête en transit
Et s'enfuit dans les rues arpentées
En hermite devant l'écran blanc
L'administration de la vie quotidienne
L'intendance panique les phrases
A grand coup de schlass dans le délire nécessaire
La concentration brouillée au batteur élèctrique
Ca s'écrit dans la tête en transit
Le coeur balancé
Comme le poids d'une vielle horloge comtoise
Entre des murs d'enceintes hauts comme ça
Je fais les cents pas à ciel ouvert
A l'extérieur
Entre des murs d'enceintes hauts comme ça
Sang pas
Laisse moi tranquille s'il te plait
Ch'uis désolé, je le sens pas
Mes désirs se sabordent les uns les autres
La serveuse me tend la carte
Je ne sais pas quoi choisir
La chaise éclate sous mes fesses
Où est l'ivresse?
Sang pas
Le crâne ouvert à tous les enjeux
Même ceux qui n'éxistent pas
Je fais les cents pas à ciel ouvert
Adolescent mordu par vingt-sept dents
Recherche joie de vivre tout le temps
Parce qu'il l'a des fois
Avec soif
Plus tristesse qui fait du bien tout le temps
Mais des fois
Pour laver linge sale en famille
Mélancolie ne pas s'abstenir.
Me tenir au jus cent pour cent pas concentré
Car annonce sérieuse.
Ce que provoquent les yeux dans la tête fait mal
Ce qu'ils ne voient pas aussi
Mais des fois non
Ca je le sens
Le coeur d'artichaut doublé d'un goujat maladroit
Assumé sans que ça se voit
Bien baiser sincère de sibérie
Le coeur balancé
Comme le poids d'une vielle horloge comtoise
Une phrase pour terminer...
...soufffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffle